mardi 11 mars 2014

Let's March Down to a Month full of Gigs [Part 1] : Bastille + Grizfolk @ Casino de Paris

Bon voilà, le dernier article date de... 2 ans. Le manque de temps et d'envie m'ayant fait quelque peu délaisser ce blog. Comparons cela à un temps de jachère. Du repos pour une meilleure récolte ? Espérons. 
C'est donc mon envie de partager mes impressions sur mon dernier concert qui me fait écrire ces quelques lignes, sous l'impulsion de l'excitation, l'émerveillement et l'étonnement. 

Mettons les choses au point : en deux ans, bien des choses ont évolués. De mes goûts musicaux qui se sont élargis toujours plus, à mes lubies musicales qui se sont longuement attardées sur l'électro/chillwave. Mais avouons-le, mes premières amours restent le pop/rock (dans son acception globale). 

J'ai déjà eu l'occasion de voir Bastille en live à deux reprises, toujours dans le cadre de scènes partagées. Cet été, le Festival Soir d'Eté, organisé par Ouï FM et la Mairie du 3e, avait réveillé la fraîchement rénovée Place de la République. Bastille était programmé en tête d'affiche de cet open-air gratuit, et suivait Grandville & Naive New Beaters. Leur prestation avait fait danser la place et a fini en apothéose sur à la nuit tombante sur un  enchaînement Of the Night / Pompeii accompagné d'une pluie de confettis. 
Et puis, j'ai assisté au NRJ Music Tour à l'Olympia, le mois dernier. Autant dire que j'y allais essentiellement pour Bastille et... que je me suis retrouvée frustrée par un live composé de 3 chansons, scène partagée oblige. 
J'avais donc très envie d'assister à un concert de ce groupe. Pourtant, c'était mal parti, le show étant sold-out et sans un coup de pouce de So Music... 

18h, arrivée au Casino de Paris après une journée de cours, et un crochet par une exposition. Une queue de 3 rues de long nous attends. Un public cosmopolite aussi : un groupe d'allemands derrière, beaucoup d'anglais, des australiens... 


Finalement entrée dans la salle, et début de la première partie. De mes révélations scéniques de l'année, Grizfolk vient sans doute se classer juste après Slow Magic. J'avais écouté quelques morceaux de From The Spark (EP). On pourrait décrire ça comme de la folk pêchue, du Mumford & Sons qui rencontre Two Doors Cinema Club, mêlées à des sonorités Nashvilliennes. Bon après une petite discussion avec le groupe, il s'avère finalement, qu'il sont originaires de Los Angeles, et que le bassiste et le claviériste sont Suédois. 
J'ai été très agréablement surprise par leur prestation. Dès Waiting for You, le premier morceau, ils sont parvenus à motiver l'ensemble de la fosse sur de la folk électrisée et joyeuse. Le live apporte une dimension et une énergie nouvelle aux morceaux. Bref, un groupe à suivre, qui on l'espère reviendra bientôt, en tête d'affiche. 

Passons aux choses sérieuses : BΔSTILLE. Comme résumer ça... La salle, chauffée à bloc par Grizfolk, a explosée sous l'impulsion des Londoniens. Une entrée sur Bad Blood lancée par la voix plus que maîtrisée de Dan. Un live porté par l'énergie des musiciens, et augmenté par les installations vidéo (Hello la caméra qui filme le public en direct !). Une proximité avec le public tout au long du concert, facilitée par la taille moyenne de la salle : Un Icarus mené par un Dan perché sur les enceintes et touchant les personnes du balcon. Icarus is flying to close to the sun. Dan perdu dans la fosse durant Flaws. Dig them out, Let's finish what we started. Dig them out so nothing left undone. Un groupe réunit sur le devant de la scène, visiblement heureux d'être là. Et une belle surprise avec la découverte de Blame, leur nouveau morceau.  C'est donc après une succession de 17 morceaux que s'achève cette nuit fantastique, en sueur, sous les cris de joie et les étoiles pleins les yeux. 


Oh I feel overjoyed. 

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